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Retour sur la journée Web in Lorient 2013

15 novembre 2013
Loïc

Annoncée comme le rendez-vous web en Bretagne, nous avons répondu présent à la journée professionnelle Web in Lorient qui a eu lieu ce mercredi 13 novembre (au Palais des congrès pour ma part et à distance pour le reste de l’équipe LC Design). Il était en effet possible de suivre les conférences en direct sur le site de l’évènement.

Pour ceux qui n’ont pas pu suivre les conférences de Web in Lorient, sachez que vous pouvez toujours revoir les interventions de certains professionnels sur la chaine youtube de Lorient technopole. 

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Web in Lorient : Qu’est-ce que c’est ? Comment ça s’est déroulé ?

Organisé par le technopole de Lorient, l’évènement Web in Lorient propose chaque année des conférences consacrées aux dernières évolutions du web en entreprise. Pour ma part, j’ai été ravie d’avoir pu participer à cette journée et assister à ces interventions pertinentes. Nous reviendrons sur les thèmes abordés dans la suite de cet article.

Pour cette 6ème édition, un espace a été dédié aux démonstrations et stands d’entreprises (où l’on pouvait notamment aller à la rencontre de plusieurs agences et sociétés axées sur le web , de la Silicon Kerne – la cantine numérique de Quimper récemment ouverte ou encore découvrir l’impression 3D avec le fabshop de Saint Malo et Dood Studio). Les pauses du matin, de l’après midi et le déjeuner se sont d’ailleurs déroulé dans cet espace, propice au networking et aux rencontres.

En début d’après-midi, le concours Start Up Contest a été organisé  afin de mettre en avant des start up bretonnes qui portent des projets prometteurs. Ce Start Up Contest a été l’occasion de découvrir cinq projets innovants à travers une présentation devant le public de Web in Lorient en 10 minutes, chrono en main. A la suite de ces présentations et d’un goûter des plus gourmands ! le jury a ainsi désigné ses 2 lauréats. A savoir : Affinity Engine, une start up qui développe des moteurs de recommandation affinitaire pour l’ e-commerce et Locowl en seconde position qui elle propose des solutions d’offres commerciales géolocalisées (de la pub qui rémunère le mobinaute, il fallait y penser!).

–> Mention spéciale à Domino Studio dont la plateforme de gamification intitulée Wizard reprend les codes du jeu vidéo et les adapte au tourisme, en utilisant la réalité augmentée. La présentation catchy du projet a été visiblement bien accueillie par les professionnels présents !

Web in Lorient, en chiffres 

Les premiers chiffres de la journée (diffusés mercredi soir par Sabrina Millien) sont les suivants :

– 1139 tweets échangés avec le hashtag dédié #WIL13 (et visibles durant les conférences grâce au tweetwall installé dans la salle), 331 972 personnes touchées pour 2 690 499 impressions.

– une présence de 350 professionnels et près de 1500 à suivre les conférences en direct : un véritable carton plein !

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4 thèmes de conférences : 

 

1) L’e-commerce, source de nouveaux modèles économiques

L’ouverture de cette journée s’est faite avec Fred Cavazza, en charge d’animer les conférences de la journée. Il a pu dresser un état des lieux du commerce en ligne et des tendances émergentes.

Quelques phrases et idées développées dans son intervention :

  • – Le-commerce est un secteur en progression depuis le siècle dernier. Avec le social commerce,  les médias sociaux ont modifié durablement les comportements d’achats des internautes qui échangent et partagent avant et après l’achat. L’étude mappy/BVA  en web to store montre comment fonctionnent aujourd’hui les acheteurs français.
  • – Sur un site web, le conseil et le contenu (qu’il soit photo, vidéo ou textuel) sont les meilleurs investissements pour stimuler les ventes.
  • – Le commerce phygital (physique + digital) : Il y a un décalage réel entre le commerce traditionnel. Les boutiques et les vendeurs sont ancrés dans des schémas de distribution analogiques alors que les clients sont passés au numérique. Le dialogue de vente n’est ainsi aujourd’hui plus possible pour les clients. Toujours à la recherche de conseils, les acheteurs se rallient à une communauté sur le net qui se substitue aux conseils en amont et en aval de l’achat.
  • – Le développement du conseil d’achat enligne : ne faudrait-il pas moins de choix de produits disponibles mais plus de conseils ?
  • – La curation (via Pinterest etc.) est un intermédiaire qui se met au service de l’inspiration des consommateurs. Elle est l’avenir de la segmentation et de la recommandation.
  • – Plus que les box, l’achat récurrent est le stade ultime de la fidélisation. Le modèle try and buy est le nouvel eldorado du commerce en ligne.
  • – La triptyque du retail 2.0 : le vendeur augmenté, le magasin augmenté et l’expérience interactive.

Retrouvez le support de son intervention : ici

Pour illustrer ces propos, deux dirigeants de start up (727 Salibags et iShoes) nous ont ensuite expliqué leur parcours ainsi que leurs pratiques respectives en matière d’e-commerce.

2) Réseaux sociaux, maturité dans les usages des entreprises

Dans son intervention, Patrice Hillaire, Community Manager de La Poste a mis l’accent sur l’écoute du client et la réflexion en matière d’usages des médias sociaux.

Les points que l’on a retenu :

  • – L’importance d’établir une veille :  avant de prendre la parole, il est nécessaire d’écouter ce qui est dit sur une entreprise, de prendre conscience des interactions mais aussi de connaître les attentes et les intérêts des clients.
  • – La maturité dans l’utilisation, c’est à dire se poser les questions suivantes : Doit-on mettre en place de nouveaux équipements ? Comment percevoir ses applications sur mobile ?
  • – La maturité pour socialiser son site : les clients souhaitent réagir aux messages, il faut leur donner la parole.
  • – La maturité à l’interne dans l’entreprise : une prise de conscience des usages pour les salariés.
  • – De plus, avec de se lancer sur les médias sociaux, il est important de travailler son positionnement de marque . Les médias sociaux doivent s’insérer dans la stratégie globale de l’entreprise.
  • – Enfin, les facteurs clé de succès pour les médias sociaux sont : l’écoute + l’équipement + le dialogue + la sociabilisation du site + la communication interne.

3) Design, interaction et multimodalité

Le designer Geoffrey Dorne a développé un discours passionnant en matière de design, d’interaction et de multimodalité.  Mon « intervention chouchou » de cette journée !

Qu’est-ce qu’on entend pas multimodalité ? Cela désigne le fait qu’un même dispositif peut être relié à plusieurs particularités d’usages.  « En design, la multimodalité représente les différentes façons d’interagir avec une expérience. » C’est se retrouver avec des objets similaires mais qui offrent diverses pratiques.

Ce qui est pertinent est le fait de placer l’utilisateur/l’humain au centre des usages et de ces expériences multimodales. C’est une dimension à laquelle nous sommes totalement d’accord chez LC Design : « la question sociale prime sur la technologie et provoque autant d’interfaces que de situations. » Ce sont en effet les usages qui font évoluer ces technologies et « le design est une question d’humain mais pas de machines ». Si l’usage est important,  les idées imaginées et portées par l’humain sont tout autant à prendre en considération.

Les cinq « clefs » énoncées pour penser et analyser l’expérience multimodale :

  1. Le contexte
  2. Le message et la vision
  3. Les utilisateurs : qui sont-ils ?
  4. Try fast, fail fast
  5. Avoir une minutieuse vision globale.

En clair, l’idée générale développée par Geoffrey est qu’aujourd’hui on ne peut plus concevoir un produit sans le penser multimodal ; On passe du print vers le numérique et vice versa. Il s’agit alors d’une suite d’expériences qui vont évoluer au fil des supports.

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Malheureusement il y a eu un petit problème avec la captation vidéo de cette présentation mais vous pouvez toujours retrouver les slides de Geoffrey Dorne ici.

4) Vers une économie collaborative

Le dernier volet abordé lors de cette journée a été celui de l’économie collaborative. Cette partie s’est déroulée en 3 temps avec tout d’abord une intervention animée par Louis David Benyayer de Without Model, puis d’une table-ronde avec des pros qui ont justement une expérience dans le collaboratif. Enfin, l’après-midi s’est terminée avec la présentation d’une nouvelle façon de financer les entreprises par Nicolas Lesur.

Etaient présents à cette table ronde :

Les échanges sur ce phénomène ont été très éclairants et si une chose est sure c’est que le financement communautaire, en pleine progression, n’est pas près de s’arrêter !

Les slides de Louis David Benyayer  ici.

Bravo pour l’organisation de Web in Lorient et merci aux intervenants !

Pour retrouver la liste de l’ensemble des intervenants c’est par ici et les vidéos sont par  !

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